Les experts s’accordent à dire que l’année 2017 a été une période très favorable pour l’immobilier français, avec une augmentation de près de 15,5% des ventes par rapport à 2016, selon le bilan des agences Century 21. Selon le baromètre Crédit Foncier/CSA, 80% des professionnels seraient également optimistes pour le marché immobilier en 2018, malgré une légère décrue ressentie depuis le dernier trimestre 2017. Pourtant, le prix du m² dans les grandes villes ne cesse d’augmenter, et la loi de finances 2018 pourrait apporter une ombre sur le tableau. Sera-t-il donc encore intéressant d’investir dans l’immobilier en 2018 ? On fait le point.
Une tendance prometteuse
Que ce soit dans l’ancien ou dans le neuf, les transactions pour 2017 ont battu des records selon la Fédération des promoteurs immobiliers. Et pour cause, de nombreuses enseignes aident grandement les investisseurs à œuvrer intelligemment pour constituer leur patrimoine immobilier. C’est notamment le cas du site https://www.rente-immo.fr/, qui aide autant sa clientèle dans leurs projets d’achat/revente que ceux d’immobilier locatif. Les agences autant que les potentiels investisseurs bénéficient par ailleurs de taux favorables accordés actuellement par les banques sur leurs offres de prêts immobiliers. En effet, les taux des prêts atteignent une moyenne de 1,57%, avec des taux très bas allant jusqu’à 1,30% pour les meilleurs dossiers. Ces taux très bas sont contrebalancés par des durées de crédits plus longs.
Avec plus de 952 000 transactions enregistrées en septembre 2017 dans l’ancien, les professionnels prévoient une stabilisation de ces transactions pour 2018. Dans le neuf, les promoteurs et les constructeurs restent également optimistes. La majorité tend ainsi à estimer que le nombre des ventes autant que les prix se stabiliseront également pour cette année, avec néanmoins 34% de professionnels craignant une hausse des prix.
Un ralentissement prévu et quelques inquiétudes au tournant
Malgré l’optimisme général concernant le marché immobilier pour 2018, les experts s’accordent à dire qu’il est peu probable que cette année puisse battre les records de 2017. La tendance sera ainsi à la stabilisation des transactions, si ce n’est une légère baisse. Toutefois, si une stagnation des prix se remarque dans les zones rurales, la hausse des prix des grandes villes ne semble pas être révolue. Les analyses du réseau MeilleursAgents indiquent notamment une hausse de 16,6% des prix à Bordeaux pour 2017, avec une moyenne de +5% dans plusieurs autres grandes villes. Avec une augmentation des prix de 5,8%, Paris attire principalement les investisseurs étrangers et les riches.
Cette hausse des prix met d’ailleurs en avant une disparité des pouvoirs d’achat des différentes classes sociales. En effet, entre les prix élevés et les possibilités d’aides limitées, les ménages les plus modestes auront un peu plus de mal à réaliser une acquisition dans les grandes villes. Qui plus est, le Haut Comité pour la stabilité financière (HCSF) s’inquiète de la vulnérabilité des ménages français, face à l’augmentation régulière de l’endettement. Sur les 1 300 milliards des dettes, il estime en effet que 1000 milliards sont des dettes immobilières, et observe une augmentation moyenne de 3,8% par an depuis 2008.